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INTERVIEW - BRIGITTE HENRIQUES, PRÉSIDENTE DU CNOSF : « UNE DYNAMIQUE EST ENCLENCHÉE »


La présidente du CNOSF fait le point sur ses premières actions et le rôle du CNOSF dans la préparation des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques.

Plongée dans le grand bain olympique quelques semaines après son élection, le 29 juin, Brigitte Henriques est sur tous les fronts. De la réorganisation du CNOSF aux dossiers chauds de la rentrée, en passant par la préparation des Jeux, elle coche minutieusement chaque action de son programme réalisée. Le temps d'un déjeuner express à « L'Équipe », l'ancienne footballeuse internationale a répondu à nos questions mercredi dernier avant de finir l'entretien mardi par téléphone dans la voiture la conduisant à l'Agence nationale du sport.

Que pensez-vous de la candidature des Alpes pour les Jeux d'hiver de 2030 ?
Aujourd'hui, le CIO n'a pas reçu la candidature de la France pour 2030. Pour qu'il y ait une candidature, il faut que les parties prenantes se mettent autour de la table. Pour l'instant, c'est juste Laurent Wauquiez qui a fait savoir qu'il aimerait bien qu'il y ait cette candidature. Il m'a sollicitée pour échanger mais nous n'avons pas encore eu de rendez-vous.

L'idée vous semble-t-elle intéressante ?
Je n'y ai même pas réfléchi, on est concentrés sur Pékin 2022 et Paris 2024. Il faut pouvoir échanger avec toutes les parties prenantes car c'est le CNOSF qui dépose la candidature mais après derrière, il y a des garanties d'État...

Comment s'annoncent justement les Jeux de Pékin 2022 ?
Ce qui est sûr, c'est que c'est aussi compliqué sur le plan sanitaire que Tokyo. Les contraintes sont similaires mais le cadre est encore plus strict !

« Le CNOSF se positionne sur les gains marginaux : tout ce qui va permettre d'offrir aux athlètes un climat propice à la performance »

Le bilan des médailles n'était pas bon au Japon, à quoi vous attendez-vous à Pékin ?
Pour Tokyo, j'avais plutôt parlé de bilan mitigé. On a eu des très belles surprises, des confirmations, des déceptions mais sur les déceptions, il y a eu pas mal d'athlètes qui ont terminé quatrième ou cinquième, cela tient parfois à rien. Nous avons deux commissions de sélection, le 14 décembre et le 21 janvier. Nous avons une projection qui se réfère aux résultats des Championnats du monde de la saison précédente, on nous prévoit 18 médailles. Mais on a toujours dit au J-100 que si on maintient le niveau (de Pyeongchang, 15 médailles dont 5 en or), ce sera satisfaisant.

Sur les Jeux de Paris 2024, le top 5 évoqué à la fois par Claude Onesta, manager de la haute performance, et le président Macron, ça vous va ?
Avant les objectifs chiffrés, on doit faire tout ce qu'il faut pour mettre les athlètes dans les meilleures dispositions et savoir qui fait quoi. La haute performance a été confiée à l'Agence nationale du sport avec Claude Onesta, désigné par le président de la République pour mettre en place une stratégie qui s'appelle Ambition bleue, actualisée pour chaque fédération. Nous, on s'est positionnés sur les gains marginaux : tout ce qui va permettre d'offrir aux athlètes un climat propice à la performance. Le CNOSF va animer pendant trois ans le club des supporters, à l'intérieur de la communauté Paris 2024, qui va avoir un espace réservé dans tous les sites pour soutenir les athlètes et les aider à se transcender.

Ils seront aussi dans les fan-zones ?
Pour faire vivre les Jeux, le CNOSF va avoir la responsabilité du Club France qui sera beaucoup plus important que pour les Jeux précédents. Il proposera à la fois une fan zone, un espace de promotion des 108 fédérations sur un demi-hectare à la Villette. Ce sera un espace pour tous ceux qui ne pourront pas aller sur les sites et pour accueillir le monde entier, les présidents des comités nationaux olympiques, les ministres... Et tous les athlètes et le club des supporters. Il y aura des concerts le soir. On devrait accueillir entre 40 000 à 50 000 personnes par jour.

Comment se positionne le CNOSF dans les relations parfois tendues entre l'ANS et les fédérations ?
Il nous reste trois ans pour performer aux Jeux, on doit réussir à travailler tous ensemble. Je suis très à l'écoute des fédérations et j'organise régulièrement des temps d'échange, comme à Tokyo, avec les fédérations et Claude Onesta. On a déjà fait une réunion il y a trois semaines et on va se réunir à nouveau avec des groupes de 5 à 6 présidents de fédération pour se dire les choses que
l'on a besoin de se dire.

Quid de la reprise dans les clubs ?
En faisant le tour des fédérations, on s'aperçoit qu'il y a une dynamique qui est enclenchée, ça reprend ! Il y a des fédérations qui ont 15, 20 ou 30 % de licenciés en plus comme le volley. Ça veut dire que les bénévoles ont été super sur le passe sanitaire. Qu'un million de jeunes aient bénéficié du Pass'Sport est aussi une bonne nouvelle. Mais on s'aperçoit que par rapport à la période avant Covid, on reste dans une moyenne de 20 % de perte de licences. On a encore besoin de compensations financières. Parmi les pratiquants qui ne se réinscrivent pas, il y a des adultes qui ont changé leurs habitudes et le judo perd aussi des clubs par exemple. »


Source : www.lequipe.fr ; photo A. Réau/L'Équipe



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