PARIS 2024 - 2019 L'ANNÉE DE LA MOBILISATION POPULAIRE

Paris 2024 promet de mettre l'accent sur la mobilisation populaire. Selon le comité d'organisation des JO 2024, 2019 sera l'année de la mobilisation populaire à travers notamment des projets éducatifs ou scientifiques.

Il y a tout juste un an, Paris obtenait l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Si ces derniers mois ont été consacrés à la mise en place du comité d'organisation (Cojo) dirigé par Tony Estanguet, 2019 sera placée sous le signe de la mobilisation.

Une carte des sites à peaufiner d'ici la fin de l'année. Si la configuration du centre aquatique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a fait débat (5 bassins en phase olympique, 2 au lendemain des JO), deux nouveaux sites de compétition sont apparus depuis le vote de Lima : une Arena Porte de la Chapelle à Paris (à la place de Bercy-2), notamment pour le badminton, et un « Grand Palais éphémère » sur le Champ-de-Mars, qui accueillera le judo. L'AccorHotels Arena sera dédiée au basket alors que la phase finale du handball aura, a priori, lieu à Paris La Défense Arena. Même si le Cojo se donne jusqu'à la fin de l'année pour affiner sa carte des sites, peu de modifications sont attendues.

Une vingtaine de directeurs et un budget à tenir. 64 salariés travaillent désormais au siège du Cojo, boulevard Haussmann à Paris. Parmi eux, une vingtaine de directeurs (relations internationales, ressources humaines, engagement, communication, marketing…). Si le budget total des JO frôle les 6,8 milliards d'euros, le Cojo dispose d'un budget de 3,8 Mds et doit pour cela trouver 1,1 Md de fonds privés. Il peut désormais faire signer des partenaires mais devra attendre le 1er janvier 2019 pour activer son programme.

Place à la mobilisation. Un an après Lima, l'esprit olympique n'a pas encore envahi la France. Si quelques opérations ont été montées (La fabrique en Seine-Saint-Denis destinée à mobiliser les acteurs locaux, Athlé 2024 pour soutenir des athlètes susceptibles de briller dans 6 ans…), les Français n'ont pas encore été embarqués dans l'aventure. « 2019 sera l'année de la mobilisation, assure-t-on au Cojo. Nous allons retourner sur le terrain, dans les régions, dans les écoles… » La « plateforme de la marque » sera prête en début d'année, c'est elle qui donnera le ton et déterminera les actions que les porteurs du dossier souhaitent activer. Dès lors des projets éducatifs, scientifiques ou d'inclusion seront lancés afin de donner à l'événement une dimension autre que sportive. Quand acheter des billets ? Quand se porter candidat pour devenir volontaire (Paris 2024 en cherche environ 60 000) ? Ces questions-là aussi seront tranchées au cours du premier semestre 2019.

source AFP