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[JOP 2024] « J'AI 84 ANS MAIS J'AI RÉAGI COMME UN GAMIN »… CES ANONYMES QUI VONT PORTER LA FLAMME OLYMPIQUE


Après avoir dévoilé le déroulé des relais collectifs la semaine passée, le Comité d'organisation révèle ce lundi l'identité d'une bonne partie des relayeurs individuels.

Ils seront au total près de 11.000 petites mains à se relayer pour faire avancer ce symbole des JO, en reliant plus de 400 villes entre le 8 mai et le 26 juillet.

Ils sont ceux par qui les Jeux olympiques arriveront à Paris, fin juillet prochain. Un petit bout de route à la fois, 200 mètres à la vitesse de 4km/h pour être précis, pendant lequel ils porteront fièrement la flamme olympique, avant de la transmettre au suivant.

Du 8 mai, date de l'arrivée de la torche à Marseille, au 26 juillet, lorsque la vasque olympique s'enflammera en point d'orgue de la cérémonie d'ouverture, 11.000 petites mains se relaieront pour faire avancer ce symbole des JO en reliant plus de 400 villes, y compris dans cinq territoires ultra-marins (Réunion, Guyane, Martinique, Guadeloupe, Polynésie Française).

Après avoir dévoilé le déroulé des relais collectifs la semaine passée, le Comité d'organisation révèle ce lundi l'identité d'une bonne partie des relayeurs individuels. Les derniers profils, notamment de sportifs et personnalités, ne seront dévoilés qu'en avril, voire tenus secret jusqu'au dernier moment. En attendant, www.20minutes.fr a demandé à quatre heureux élus de raconter leur histoire et leur émotion d'avoir été choisis pour porter cette flamme.

→ Interview de quatre heureux élus par www.20minutes.fr : Paul, Audrey, Jean-Claude et William, raconte leur histoire et leur émotion d'avoir été choisis pour porter cette flamme :

• Paul Fontaine, 40 ans (Hérault), adepte des grands défis sportifs malgré sa maladie :
« C'est un honneur, une fierté. J'ai envie de porter la flamme pour l'association "Vaincre la mucoviscidose", pour les petits patients qui vivent comme moi avec cette maladie. 10 à 20 % des patients n'ont pas accès au médicament dont je bénéficie, qui m'a permis depuis deux ans et demi de passer de 40 à 70 % de capacité respiratoire. On meurt encore très jeune de cette maladie. A 40 ans, j'ai couru cinq fois le marathon de Paris, j'ai gravi le Mont-Blanc en juin 2018, j'ai traversé la France à vélo jusqu'à la pointe du Raz, soit 1.000 km en 7 jours. Il y a pile deux ans, j'étais au sommet du Kilimandjaro, avec un skipper du Vendée Globe, Maxime Sorel, parrain national de "Vaincre la mucoviscidose".

En 2022, j'ai fait le GR5 seul, en autonomie, de Thonon-les-Bains à Nice, sur 600 km et avec 40.000 mètres de dénivelé positif, en 23 jours. Grâce au traitement, j'ai fait le Kilimandjaro et le GR 5 avec des poumons tout propres. Je donne des conférences sur la résilience, l'amour et le dépassement de soi. Mon moteur, c'est l'amour, l'envie de faire des choses. »


• Audrey Differnand, 27 ans (Val-de-Marne), investie dans le monde du sport, travaille sur des moyens innovants pour détecter les futurs champions
« Bryan, un de mes collègues et amis, m'a nominée pour porter la flamme, et j'ai eu la chance d'être tirée au sort. Lors du second tour, Paris 2024 a lu les présentations, dont celle que Bryan avait faite de moi, c'est là que ma candidature a été acceptée. Il y a un petit mois, j'ai eu le mail qui m'informait que j'avais été sélectionnée. J'étais au bureau avec un de mes collègues, je lui lisais le mail, jusqu'à ce que je vois qu'il fallait garder le secret. Bon, ben c'était un secret à deux, jusqu'à récemment.

Je bosse à l'Insep, et le sport, c'est toutes mes journées. Les Jeux de Tokyo, c'était quelque chose. On les a suivis tous ensemble pendant la journée. Le soir, on se retrouvait. Quand c'était vraiment trop tard, on suivait les Jeux à distance, on s'envoyait des messages WhatsApp à 5 heures du mat : "Oh, vous avez vu le judo". On était fatigués, mais vraiment trop contents quand il y avait une médaille. On était surexcités. Là, je pense, qu'à Paris, ça va être surmultiplié. J'ai trop hâte. J'ai fait pas mal de bénévolat dans le sport, notamment dans le volley, et je serai encore bénévole lors de ces JO. Je serai officier de liaison pour une équipe nationale de volley, c'est vraiment le top. »


• Jean-Claude Gauvin, 84 ans (Val-d'Oise), retraité hyperactif, très engagé auprès des enfants et des familles dans le besoin
« Cette lettre [de candidature], c'est moi qui l'ai faite. Mon aventure a commencé en novembre 2022. J'ai envoyé mon CV avec un dossier complet partout, mais je n'y croyais pas, et quand j'ai reçu le mail officiel du Cojo me disant que j'avais été sélectionné, je l'ai relu trois fois pour m'assurer que c'était vrai. J'ai 84 ans, mais j'ai réagi comme un gamin. Je ne dirais pas que j'ai sauté, mais c'était tout comme.

Etre aux Jeux, pour moi, c'est une reconnaissance par ceux qui m'ont nommé. Et ça sera le moment de faire partager ce relais, avec toute la société, c'est un moment privilégié. Les JO, c'est un moment où tous les pays se retrouvent au même endroit, un moment pour échanger, se rencontrer et se comprendre. Ça sera un moment d'émotion. Je me suis demandé si j'allais être capable de porter cette flamme, car tout le monde va me regarder, il ne va pas falloir se rater ! Je vais donner le meilleur de moi-même, ça sera un moment intense. »


•William Mathelin, 30 ans (Morbihan), navigateur très impliqué dans le monde associatif

« C'est assez imprévu, mais c'est génial. C'est un événement incroyable et j'étais loin d'imaginer que j'allais participer à ça un jour. C'est mon équipe de communication qui a fait cette demande pour moi. Elle m'avait mis au courant, mais on a tenté le coup sans trop y croire. J'ai reçu le mail de confirmation alors que j'étais dans le train, j'ai complètement bugué dessus. Après ce qui était dur, c'était de garder ça secret, mais j'étais hyper content et honoré d'en faire partie.

Les JO, c'est un événement qui rassemble toutes les nations, et au-delà des épreuves sportives, c'est unique de pouvoir rassembler comme ça, surtout vu le contexte actuel. Ce sont des épreuves qu'on connaît depuis tout petit, même si on ne s'intéresse pas au sport. On est plus ou moins proches de certains sports, avec des athlètes qu'on suit en dehors des JO qu'on a hâte de retrouver, comme Teddy Riner. Dans mon domaine, la course au large, on voit aussi beaucoup d'athlètes qui sortent du circuit olympique pour y venir. Ça permet de les rencontrer, c'est assez sympa. »







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