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PARIS 2024, LES JEUX DE L'ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIREle comité d'organisation s'est doté d'une convention, signée mercredi matin par le COJO Paris 2024, la Solideo (Société de livraison des équipements olympiques), la mairie de Paris, et les Canaux (la maison des économies solidaires et innovantes), en présence d'un invité de marque, déjà aperçu pendant la campagne de candidature entre Tony Estanguet et Anne Hidalgo: Muhammad Yunus, prix Nobel de la Paix, expert mondial de l'économie sociale. Avec cet engagement, baptisé « Impact 2024 », Paris 2024 vise à favoriser l'emploi des personnes plus fragiles et à accompagner les acteurs de l'économie sociale et solidaire (ESS) dans la conquête des futurs marchés des Jeux. Un bon millier de marchés devrait être passé, à partir de l'année 2020. Les entreprises de l'économie solidaire pourront s'appuyer sur les textes pour s'inviter dans la place. La Solideo qui assurera la supervision de 39 projets d'infrastructures et la maîtrise d'ouvrage des deux villages, se fixe deux trajectoires, qui devraient être validées par le conseil d'administration et le Cojo cet été : faire réaliser 10 % des heures par des personnes en insertion et attribuer 25 % des marchés aux PME et aux entreprises de l'ESS. La tâche s'annonce complexe. Certes, Paris recense actuellement plus de 13 000 structures se réclamant de l'économie sociale et solidaire (ESS), mais certaines manquent souvent de moyens pour lutter avec les leaders de leur secteur. Paris 2024, la Solideo, les Canaux et la mairie de Paris y ont pensé, en prévoyant dans la convention signée mercredi un budget de 400 000 euros qui sera alloué à l'accompagnement et la formation de ces entreprises. Cet été, les Canaux lanceront une plate-forme en ligne, les entreprises pourront s'y informer sur les procédures et chercher des cotraitants. Y compris en créant des joint-ventures (accord passé entre deux ou plusieurs entreprises qui acceptent de poursuivre ensemble un but précis pour une durée limitée) avec des grands groupes. « Les gros marchés comme celui de la restauration ont toutes les chances d'être remportés par les majors comme Sodexo ou Elior. Mais s'ils font travailler avec eux une entreprise de l'ESS parce que notre marché les y aura incités, ce sera positif, d'autant que cela pourra créer des partenariats durables », explique-t-on en interne. Car là est aussi l'enjeu dans ce fameux « héritage » que les JO parviendront (ou non) à laisser à leur territoire. (source : http://www.francsjeux.com, www.lesechos.fr) A consulter aussi
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