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Paris 2024: où en sont les préparatifs à quatre ans des Jeux ?


Les 9 août et 6 septembre 2020, à l'issue des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques de Tokyo, les Japonais transmettront symboliquement le témoin à la capitale française. Le Comité d'organisation et les acteurs institutionnels sont plus que jamais à pied d'œuvre pour accueillir le plus grand rassemblement sportif de la planète. Voici un point sur les préparatifs de Paris 2024.

Où en est Paris 2024 à un peu moins de cinq ans des Jeux olympiques et paralympiques qui seront organisés dans la capitale française ? Principale avancée en 2019, le programme sportif et la carte des sites sont désormais presque finalisés.
De fait, même s'il reste encore un peu de temps (la validation définitive par le CIO du choix des épreuves et de leur localisation, n'étant prévue qu'en décembre 2020), il ne reste que peu d'incertitudes. Dès la fin mars 2019, le Comité d'organisation (COJO) avait annoncé les quatre sports dits « additionnels » qui ciblent les plus jeunes : breakdance (totalement nouveau en 2024), escalade, skateboard et surf (déjà présents, eux, à Tokyo cet été). Les trois premiers sports auront lieu place de la Concorde.

• Le surf à Tahiti, un choix qui fait débat

Le surf, lui, bénéficiera d'un emplacement de rêve mais pour le moins inattendu : Tahiti, à 15 000 km du cœur des Jeux, un site préféré à quatre autres dans l'Hexagone. Certes, la vague de compétition est l'une des plus majestueuses au monde. Mais traverser la planète pour ça ne serait-il pas un peu exagéré à l'heure de la modération du bilan carbone ? Tony Estanguet, le président de Paris 2024, assure que tout a été soupesé...

« On s'est rendu compte, lorsqu'on a regardé les cinq candidatures, que finalement le concept proposé par Tahiti n'était pas plus impactant, y compris en comptabilisant les déplacements en avion pour revenir à Paris, assure l'ancien champion de canoë. Parce que sur place il y a déjà les infrastructures et l'organisation, avec une épreuve mondiale qui est organisée à la même période. Donc, du coup, on mutualise cette organisation. Et on arrive ainsi à réduire les besoins et l'impact généré par cet événement. »

C'est dans ce même souci de respect de l'environnement qu'un autre site est toujours en cours d'étude, celui du VTT (Vélo tout terrain). Le dossier de candidature retenait la colline d'Elancourt, à l'ouest de Paris. Mais son aménagement nécessiterait de raser plusieurs hectares boisés. Chamonix (dans les Alpes) est envisagée comme solution de remplacement.

• Le chantier du futur village olympique et paralympique déjà lancé

Plus de doute en revanche sur le site du futur village olympique et paralympique. Le chantier a d'ailleurs été lancé. Les premiers lots de bâtiments ont été attribués aux consortiums immobiliers fin novembre. Plus de 15 000 athlètes et accompagnants seront logés à terme sur un site à cheval sur trois communes du département de la Seine-Saint-Denis (au nord de Paris). Et les opérations vont être menées selon un calendrier détaillé par Henri Specht, le directeur du projet à la SOLIDEO, l'établissement public chargé de la livraison des ouvrages.

« Les travaux ont démarré par les premières déconstructions de bâtiments qui ont été acquis par la SOLIDEO, explique-t-il au micro de RFI. L'année 2020 va connaître également le démarrage des travaux dits "d'infrastructures". C'est donc la réalisation des futures voieries, des futurs équipements publics du village olympique. Mais les travaux des bâtiments en tant que tel, eux, vont démarrer en 2021 et se poursuivront jusqu'à la fin de l'année 2023. Donc, à la fin de l'année 2023, ce sont à la fois les espaces publics et les bâtiments qui vont être achevés afin d'être prêts pour 2024. »

Des opérations toutefois menées au prix d'expropriations et de relocalisations d'activités. Plusieurs entreprises, une école d'ingénieurs, un foyer de jeunes travailleurs et une résidence étudiante, tous situés dans la zone de chantier, doivent trouver place ailleurs. Et leur déménagement n'est pas forcément bien accepté.

• L'accueil des délégations, un autre défi

Par ailleurs, l'organisation de la venue de près de 400 comités nationaux olympiques (CNO) et paralympiques n'est pas une mince affaire. Trente-neuf d'entre eux, issus des cinq continents, sont venus prendre contact à Paris début juillet pour faire part de leurs besoins et de leurs attentes en matière d'hébergements, mais aussi d'entraînement, avec des exigences différentes, comme l'explique Sophie Lorant, la directrice des relations internationales de Paris 2024.

« Les gros CNO ont déjà fait des repérages, expose-t-elle. Les Américains, traditionnellement, aiment avoir une base de vie. Eux sont donc plutôt à la recherche d'un endroit très grand, qui puisse accueillir toute la délégation. Les Canadiens, eux, étaient intéressés par des sites d'entraînement plutôt que par une base logistique. D'un autre côté, on va avoir des thématiques autour du développement durable. Certains CNO, comme celui du Canada, sont exemplaires et ces pratiques peuvent être intéressantes pour nous. »

C'est donc dans une démarche de co-construction avec les pays que le COJO entend enrichir son projet de lieux de préparation et de vie pour les athlètes. Il publiera d'ailleurs cet été un guide où seront recensés tous les Centres de Préparation aux Jeux proposés aux équipes étrangères.


Source : RFI



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