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À 100 ANS, MAURICE CHATELET MIS A L'HONNEUR PAR LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE GYMNASTIQUE


Maurice Chatelet, qui fut notamment président de la SM Orléans et du comité régional, est l'ambassadeur qu'a choisi la Fédération pour célébrer ses 150 ans.

Pour tracer un sillon aussi droit et profond tout au long de sa vie, Maurice Chatelet a dû lire les poètes, aussi, et accrocher sa charrue à une étoile, parmi les plus brillantes de la constellation du grand bien.

S'il est solaire, la lumière n'attire pourtant pas plus aujourd'hui qu'hier l'ancien président de la SM Orléans et du comité régional, qui préfère aux grands discours ("j'admire les gens qui en sont capables, moi, je suis timide, et je perds le fil…") l'intimité des amitiés sincères, des regards directs et des poignées de mains fermes ; mais parce qu'il est l'un de ses plus anciens serviteurs, sinon le plus ancien, il se retrouvera sous les lux, les apparats et les bravos de Bercy, ce samedi 16 septembre, quand la Fédération française de gymnastique fêtera ses 150 ans à l'occasion des Nouveaux Internationaux de France. "Ambassadeur ? Cela ne signifie pas grand-chose, si ce n'est que je suis vieux !"
"Il ne faut pas avoir peur de s'engager"
Maurice Chatelet (Ambassadeur de la Fédération française de gymnastique)

Centenaire depuis le 22 août, Maurice Chatelet sait trop la fragilité des choses et l'incertitude des lendemains ("Madeleine Ruther, qui fut un pilier de la Fédération et qui devait m'accompagner à Paris, a dû être hospitalisée…") pour ne pas profiter de chacun et de chaque instant, et sourire beaucoup ; de lui, surtout. "C'est beau, la vie, s'empresse-t-il de glisser, l'œil toujours vif, le corps noueux et le dos droit, la mise impeccable. Mais il ne faut pas avoir peur de s'engager." Tout est dit.
"J'ai tellement crevé de faim à Grenoble que j'avais perdu une dizaine de kilos."
S'il s'était projeté "ingénieur hydraulicien", pour "construire des barrages", la guerre et l'occupation de la zone libre par les Allemands ont contrarié ses plans. "J'ai tellement crevé de faim à Grenoble que j'y avais perdu une dizaine de kilos." À peine plus d'un trimestre après les avoir entamées, il avait donc laissé là ses études, en février 1943, pour revenir à Saint-Amand-Montrond, auprès des siens, "artisans et petits paysans". "Dans le Berry, on mangeait bien alors !"

Il se rêvait ingénieur hydraulicien
Le retour lui est profitable, doublement. "Le principal du collège m'a alors conseillé de passer le professorat de sport. “Tu as toujours été bon en éducation physique. Tu as fait de la gym et du basket…” Je n'ai pas regretté son choix : il m'a rendu service." Quatre ans plus tard, diplômé de l'École normale supérieure de l'éducation physique ("à Joinville, les chevaux étaient mieux servis que nous !") et de massage ("en cours du soir"), Maurice Chatelet était nommé à Orléans ; au lycée Pothier, alors sis au 24, rue Jeanne-d'Arc. Un métier de beaux desseins et de grand air, aussi. "Sauf dans ce lycée d'empire, construit par Napoléon, en 1804, où il y avait un vieux gymnase !"

Humilité et humanisme
Avec l'humilité des grands hommes, Maurice Chatelet soutient que la chance l'a souvent escortée, notamment en 1944, pour échapper au Service du travail obligatoire, qui l'aurait expédié en Allemagne ou mobilisé sur le mur de l'Atlantique. "J'étais réfractaire STO. Je me suis planqué dans une ferme pendant cinq, six mois, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Amand…"

Ah, la chance ! Selon lui, le développement de la gym dans la région ("on est passé de 4.000 à 8.000 licenciés en deux mandats") doit moins à ses convictions et à ses qualités de dirigeant qu'à la professionnalisation, à l'informatisation et au soutien fort d'un sponsor. "Les planètes étaient alignées…"

Et que dire de la contribution de James Blateau ? Bien avant de devenir président de la Fédération, le conseiller technique de la région Centre avait aussi considérablement structuré, et largement communiqué. "Ça a été un bonheur de travailler avec lui. Je l'apprécie beaucoup."

De la chance, vraiment ?
Mais sa plus grande chance, certainement, fut d'avoir rencontré Odette, "sur un terrain de basket, à Saint-Amand" ; ensemble, d'abord dans le quartier Dunois, puis à Saint-Marceau, ils bâtirent une famille de cinq enfants, agrandie depuis de quinze petits-enfants et quinze arrière-petits-enfants. Une photo, posée dans le salon de l'appartement qu'il occupe depuis deux ans maintenant, tout près de son ancienne maison, expose l'arborescence.
"Il faut être positif, toujours !"
À toutes et tous, il pense avoir transmis "le goût des autres" (impossible de lui soutirer de ses nouvelles sans donner d'abord des vôtres) et du "travail bien fait. Il faut toujours faire du mieux possible." Peut-être la génétique s'est-elle chargée de véhiculer le reste, son caractère positif ("il faut l'être, toujours") et sa curiosité ?

Parce qu'il a eu "la chance de faire beaucoup de choses, et d'apprendre beaucoup", Maurice Chatelet fera un excellent ambassadeur, demain, pour la gymnastique française. Comme il est un père, un grand-père et un arrière-grand-père que beaucoup rêveraient d'avoir. Accroché à sa bonne étoile.


Source : www.larep.fr : lien vers l'article



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